Jean Chapitre 4
- Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
- Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples.
- Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
- Comme il fallait qu’il passât par la Samarie,
- il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
- Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure.
- Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
- Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
- La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? — Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. —
- Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
- Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ?
- Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
- Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ;
- mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
- La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
- Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
- La femme répondit : Je n’ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n’ai point de mari.
- Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
- Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
- Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
- Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
- Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
- Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
- Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
- La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
- Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.
- Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu’il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? Ou : De quoi parles-tu avec elle ?
- Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens :
- Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?
- Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
- Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.
- Mais il leur dit : J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
- Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ?
- Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.
- Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
- Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
- Car en ceci ce qu’on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
- Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
- Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m’a dit tout ce que j’ai fait.
- Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d’eux. Et il resta là deux jours.
- Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;
-
et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.
Guérison du fils d’un officier
- Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ;
- car il avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie.
- Lorsqu’il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête.
- Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.
- Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.
- Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.
- L’officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure.
- Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla.
- Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : Ton enfant vit.
- Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté.
- Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.
- Jésus fit encore ce second miracle lorsqu’il fut venu de Judée en Galilée.
Jésus et la femme samaritaine
Cette Bible est dans le domaine public.
Jean, chapitre 4
- Quand Jésus apprit que les Pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait plus de disciples et en baptisait plus que Jean -
- bien qu'à vrai dire Jésus lui-même ne baptisât pas, mais ses disciples -,
- il quitta la Judée et s'en retourna en Galilée.
- Or il lui fallait traverser la Samarie.
- Il arrive donc à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph.
- Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis près du puits. C'était environ la sixième heure.
- Une femme de Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : " Donne-moi à boire. "
- Ses disciples en effet s'en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.
- La femme samaritaine lui dit : " Comment ! toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine ? " Les Juifs en effet n'ont pas de relations avec les Samaritains.
- Jésus lui répondit : " Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui l'aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive. "
- Elle lui dit : " Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond. D'où l'as-tu donc, l'eau vive ?
- Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes ? "
- Jésus lui répondit : " Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ;
- mais qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle. "
- La femme lui dit : " Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. "
- Il lui dit : " Va, appelle ton mari et reviens ici. "
- La femme lui répondit : " Je n'ai pas de mari. " Jésus lui dit : " Tu as bien fait de dire : "Je n'ai pas de mari",
- car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari ; en cela tu dis vrai. "
- La femme lui dit : " Seigneur, je vois que tu es un prophète...
- Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites : C'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer. "
- Jésus lui dit : " Crois-moi, femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
- Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
- Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.
- Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est en esprit et en vérité qu'ils doivent adorer. "
- La femme lui dit : " Je sais que le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, il nous expliquera tout. "
- Jésus lui dit : " Je le suis, moi qui te parle. "
- Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnaient qu'il parlât à une femme. Pourtant pas un ne dit : " Que cherches-tu ? " ou : " De quoi lui parles-tu ? "
- La femme alors laissa là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens :
- " Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? "
- Ils sortirent de la ville et ils se dirigeaient vers lui.
- Entre-temps, les disciples le priaient, en disant : " Rabbi, mange. "
- Mais il leur dit : " J'ai à manger un aliment que vous ne connaissez pas. "
- Les disciples se disaient entre eux : " Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? "
- Jésus leur dit : " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et de mener son uvre à bonne fin.
- Ne dites-vous pas : Encore quatre mois et vient la moisson ? Eh bien ! je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson. Déjà
- le moissonneur reçoit son salaire et récolte du fruit pour la vie éternelle, en sorte que le semeur se réjouit avec le moissonneur.
- Car ici se vérifie le dicton : autre est le semeur, autre le moissonneur ;
- je vous ai envoyés moissonner là où vous ne vous êtes pas fatigués ; d'autres se sont fatigués et vous, vous héritez de leurs fatigues. "
- Un bon nombre de Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme, qui attestait : " Il m'a dit tout ce que j'ai fait. "
- Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains le prièrent de demeurer chez eux. Il y demeura deux jours
- et ils furent bien plus nombreux à croire, à cause de sa parole,
- et ils disaient à la femme : " Ce n'est plus sur tes dires que nous croyons ; nous l'avons nous-mêmes entendu et nous savons que c'est vraiment lui le sauveur du monde. "
- Après ces deux jours, il partit de là pour la Galilée.
- Jésus avait en effet témoigné lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
- Quand donc il vint en Galilée, les Galiléens l'accueillirent, ayant vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem lors de la fête ; car eux aussi étaient venus à la fête.
- Il retourna alors à Cana de Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Et il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
- Apprenant que Jésus était arrivé de Judée en Galilée, il s'en vint le trouver et il le priait de descendre guérir son fils, car il allait mourir.
- Jésus lui dit : " Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez pas ! "
- Le fonctionnaire royal lui dit : " Seigneur, descends avant que ne meure mon petit enfant. "
- Jésus lui dit : " Va, ton fils vit. " L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il se mit en route.
- Déjà il descendait, quand ses serviteurs, venant à sa rencontre, lui dirent que son enfant était vivant.
- Il s'informa auprès d'eux de l'heure à laquelle il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : " C'est hier, à la septième heure, que la fièvre l'a quitté. "
- Le père reconnut que c'était l'heure où Jésus lui avait dit : " Ton fils vit ", et il crut, lui avec sa maison tout entière.
- Ce nouveau signe, le second, Jésus le fit à son retour de Judée en Galilée.
© Les Éditions du Cerf 1997
- Or quand le Seigneur eut connu que les Pharisiens avaient ouï dire qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean ;
- Toutefois Jésus ne baptisait point lui-même, mais c’étaient ses Disciples ;
- Il laissa la Judée, et s’en alla encore en Galilée.
- Or il fallait qu’il traversât par la Samarie.
- Il vint donc en une ville de Samarie, nommée Sichar, qui est près de la possession que Jacob donna à Joseph son fils.
- Or il y avait là une fontaine de Jacob ; et Jésus étant lassé du chemin, se tenait là assis sur la fontaine ; c’était environ les six heures.
- [Et] une femme Samaritaine étant venue pour puiser de l’eau, Jésus lui dit : donne-moi à boire.
- Car ses Disciples s’en étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
- Mais cette femme Samaritaine lui dit : comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme Samaritaine ? car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.
- Jésus répondit, et lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire, tu lui [en] eusses demandé toi-même, et il t’eût donné de l’eau vive.
- La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où as-tu donc cette eau vive ?
- Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné le puits, et lui-même en a bu, et ses enfants, et son bétail ?
- Jésus répondit, et lui dit : quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ;
- Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura jamais soif ; mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
- La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus ici puiser [de l’eau].
- Jésus lui dit : va, [et] appelle ton mari, et t’en viens ici.
- La femme répondit, et lui dit : je n’ai point de mari. Jésus lui dit : tu as bien dit : je n’ai point de mari.
- Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est point ton mari ; en cela tu as dit la vérité.
- La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un Prophète.
- Nos pères ont adoré sur cette montagne-là, et vous dites qu’à Jérusalem est le lieu où il faut adorer.
- Jésus lui dit : femme, crois-moi, l’heure vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem.
- Vous adorez ce que vous ne connaissez point ; nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs.
- Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en demande de tels qui l’adorent.
- Dieu est esprit ; et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.
- La femme lui répondit : je sais que le Messie, c’est-à-dire le Christ, doit venir ; quand donc il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
- Jésus lui dit : c’est moi-même, qui parle avec toi.
- Sur cela ses Disciples vinrent, et ils s’étonnèrent de ce qu’il parlait avec une femme ; toutefois nul ne dit : que demandes-tu ? ou pourquoi parles-tu avec elle ?
- La femme donc laissa sa cruche, et s’en alla à la ville, et elle dit aux habitants :
- Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait, celui-ci n’est-il point le Christ ?
- Ils sortirent donc de la ville, et vinrent vers lui.
- Cependant les Disciples le priaient, disant : Maître, mange.
- Mais il leur dit : j’ai à manger d’une viande que vous ne savez point.
- Sur quoi les Disciples disaient entre eux : quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ?
- Jésus leur dit : ma viande est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé, et que j’accomplisse son œuvre.
- Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois, et la moisson viendra ? voici, je vous dis, levez vos yeux, et regardez les campagnes, car elles sont déjà blanches pour moissonner.
- Or celui qui moissonne reçoit le salaire, et assemble le fruit en vie éternelle ; afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
- Or ce que l’on dit d’ordinaire, que l’un sème, et l’autre moissonne, est vrai en ceci,
- [Que] je vous ai envoyés moissonner ce en quoi vous n’avez point travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
- Or plusieurs des Samaritains de cette ville-là crurent en lui, pour la parole de la femme, qui avait rendu ce témoignage : il m’a dit tout ce que j’ai fait.
- Quand donc les Samaritains furent venus vers lui, ils le prièrent de demeurer avec eux ; et il demeura là deux jours.
- Et beaucoup plus de gens crurent pour sa parole ;
- Et ils disaient à la femme : ce n’est plus pour ta parole que nous croyons ; car nous-mêmes l’avons entendu, et nous savons que celui-ci est véritablement le Christ, le Sauveur du monde.
Guérison du fils d’un officier
- Or deux jours après il partit de là, et s’en alla en Galilée.
- Car Jésus avait rendu témoignage qu’un Prophète n’est point honoré en son pays.
- Quand donc il fut venu en Galilée, les Galiléens le reçurent, ayant vu toutes les choses qu’il avait faites à Jérusalem le jour de la Fête : car eux aussi étaient venus à la Fête.
- Jésus donc vint encore à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or il y avait à Capernaüm un Seigneur de la cour, duquel le fils était malade ;
- Qui ayant entendu que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui, et le pria de descendre pour guérir son fils : car il s’en allait mourir.
- Mais Jésus lui dit : si vous ne voyez des prodiges et des miracles, vous ne croyez point.
- Et ce Seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends avant que mon fils meure.
- Jésus lui dit : va, ton fils vit. Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla.
- Et comme déjà il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui apportèrent des nouvelles, disant : ton fils vit.
- Et il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : hier sur les sept heures la fièvre le quitta.
- Le père donc connut que c’était à cette [même] heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit. Et il crut, avec toute sa maison.
- Jésus fit encore ce second miracle, quand il fut venu de Judée en Galilée.
Jésus et la femme samaritaine
Bible David Martin
Cette bible est dans le domaine public
ΚΑΤΑ ΙΩΑΝΝΗΝ 4 - fr/grec S21/TR1550 JEAN 4
1 Le Seigneur apprit que les pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
1 ως ουν εγνω ο κυριος οτι ηκουσαν οι φαρισαιοι οτι ιησους πλειονας μαθητας ποιει και βαπτιζει η ιωαννης
2 – A vrai dire Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples qui le faisaient. –
2 καιτοιγε ιησους αυτος ουκ εβαπτιζεν αλλ οι μαθηται αυτου
3 Alors il quitta la Judée et retourna en Galilée.
3 αφηκεν την ιουδαιαν και απηλθεν παλιν εις την γαλιλαιαν
4 Comme il devait traverser la Samarie,
4 εδει δε αυτον διερχεσθαι δια της σαμαρειας
5 il arriva dans une ville de Samarie appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.
5 ερχεται ουν εις πολιν της σαμαρειας λεγομενην συχαρ πλησιον του χωριου ο εδωκεν ιακωβ ιωσηφ τω υιω αυτου
6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ midi.
6 ην δε εκει πηγη του ιακωβ ο ουν ιησους κεκοπιακως εκ της οδοιποριας εκαθεζετο ουτως επι τη πηγη ωρα ην ωσει εκτη
7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: «Donne-moi à boire.»
7 ερχεται γυνη εκ της σαμαρειας αντλησαι υδωρ λεγει αυτη ο ιησους δος μοι πιειν
8 En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.
8 οι γαρ μαθηται αυτου απεληλυθεισαν εις την πολιν ινα τροφας αγορασωσιν
9 La femme samaritaine lui dit: «Comment? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine?» - Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -
9 λεγει ουν αυτω η γυνη η σαμαρειτις πως συ ιουδαιος ων παρ εμου πιειν αιτεις ουσης γυναικος σαμαρειτιδος ου γαρ συγχρωνται ιουδαιοι σαμαρειταις
10 Jésus lui répondit: «Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit: ‘Donne-moi à boire', tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive.»
10 απεκριθη ιησους και ειπεν αυτη ει ηδεις την δωρεαν του θεου και τις εστιν ο λεγων σοι δος μοι πιειν συ αν ητησας αυτον και εδωκεν αν σοι υδωρ ζων
11 «Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser et le puits est profond. D'où aurais-tu donc cette eau vive?
11 λεγει αυτω η γυνη κυριε ουτε αντλημα εχεις και το φρεαρ εστιν βαθυ ποθεν ουν εχεις το υδωρ το ζων
12 Es-tu, toi, plus grand que notre ancêtre Jacob qui nous a donné ce puits et qui a bu de son eau, lui-même, ses fils et ses troupeaux?»
12 μη συ μειζων ει του πατρος ημων ιακωβ ος εδωκεν ημιν το φρεαρ και αυτος εξ αυτου επιεν και οι υιοι αυτου και τα θρεμματα αυτου
13 Jésus lui répondit: «Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif.
13 απεκριθη ο ιησους και ειπεν αυτη πας ο πινων εκ του υδατος τουτου διψησει παλιν
14 En revanche, celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.»
14 ος δ αν πιη εκ του υδατος ου εγω δωσω αυτω ου μη διψηση εις τον αιωνα αλλα το υδωρ ο δωσω αυτω γενησεται εν αυτω πηγη υδατος αλλομενου εις ζωην αιωνιον
15 La femme lui dit: «Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n'aie plus soif et que je n'aie plus à venir puiser ici.»
15 λεγει προς αυτον η γυνη κυριε δος μοι τουτο το υδωρ ινα μη διψω μηδε ερχωμαι ενθαδε αντλειν
16 «Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici.»
16 λεγει αυτη ο ιησους υπαγε φωνησον τον ανδρα σου και ελθε ενθαδε
17 La femme répondit: «Je n'ai pas de mari.» Jésus lui dit: «Tu as bien fait de dire: ‘Je n'ai pas de mari',
17 απεκριθη η γυνη και ειπεν ουκ εχω ανδρα λεγει αυτη ο ιησους καλως ειπας οτι ανδρα ουκ εχω
18 car tu as eu cinq maris et l'homme que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit la vérité.»
18 πεντε γαρ ανδρας εσχες και νυν ον εχεις ουκ εστιν σου ανηρ τουτο αληθες ειρηκας
19 «Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es un prophète.
19 λεγει αυτω η γυνη κυριε θεωρω οτι προφητης ει συ
20 Nos ancêtres ont adoré sur cette montagne et vous dites, vous, que l'endroit où il faut adorer est à Jérusalem.»
20 οι πατερες ημων εν τουτω τω ορει προσεκυνησαν και υμεις λεγετε οτι εν ιεροσολυμοις εστιν ο τοπος οπου δει προσκυνειν
21 «Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
21 λεγει αυτη ο ιησους γυναι πιστευσον μοι οτι ερχεται ωρα οτε ουτε εν τω ορει τουτω ουτε εν ιεροσολυμοις προσκυνησετε τω πατρι
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
22 υμεις προσκυνειτε ο ουκ οιδατε ημεις προσκυνουμεν ο οιδαμεν οτι η σωτηρια εκ των ιουδαιων εστιν
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père.
23 αλλ ερχεται ωρα και νυν εστιν οτε οι αληθινοι προσκυνηται προσκυνησουσιν τω πατρι εν πνευματι και αληθεια και γαρ ο πατηρ τοιουτους ζητει τους προσκυνουντας αυτον
24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.»
24 πνευμα ο θεος και τους προσκυνουντας αυτον εν πνευματι και αληθεια δει προσκυνειν
25 La femme lui dit: «Je sais que le Messie doit venir, celui que l'on appelle Christ. Quand il sera venu, il nous annoncera tout.»
25 λεγει αυτω η γυνη οιδα οτι μεσσιας ερχεται ο λεγομενος χριστος οταν ελθη εκεινος αναγγελει ημιν παντα
26 Jésus lui dit: «Je le suis, moi qui te parle.»
26 λεγει αυτη ο ιησους εγω ειμι ο λαλων σοι
27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils étaient étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois, aucun ne dit: «Que lui demandes-tu?» ou: «Pourquoi parles-tu avec elle?»
27 και επι τουτω ηλθον οι μαθηται αυτου και εθαυμασαν οτι μετα γυναικος ελαλει ουδεις μεντοι ειπεν τι ζητεις η τι λαλεις μετ αυτης
28 Alors la femme laissa sa cruche, s'en alla dans la ville et dit aux habitants:
28 αφηκεν ουν την υδριαν αυτης η γυνη και απηλθεν εις την πολιν και λεγει τοις ανθρωποις
29 «Venez voir un homme qui m'a dit [tout] ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie?»
29 δευτε ιδετε ανθρωπον ος ειπεν μοι παντα οσα εποιησα μητι ουτος εστιν ο χριστος
30 Ils sortirent de la ville et vinrent vers lui.
30 εξηλθον ουν εκ της πολεως και ηρχοντο προς αυτον
31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient en disant: «Maître, mange.»
31 εν δε τω μεταξυ ηρωτων αυτον οι μαθηται λεγοντες ραββι φαγε
32 Mais il leur dit: «J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.»
32 ο δε ειπεν αυτοις εγω βρωσιν εχω φαγειν ην υμεις ουκ οιδατε
33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres: «Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?»
33 ελεγον ουν οι μαθηται προς αλληλους μη τις ηνεγκεν αυτω φαγειν
34 Jésus leur dit: «Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
34 λεγει αυτοις ο ιησους εμον βρωμα εστιν ινα ποιω το θελημα του πεμψαντος με και τελειωσω αυτου το εργον
35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs: ils sont déjà blancs pour la moisson.
35 ουχ υμεις λεγετε οτι ετι τετραμηνον εστιν και ο θερισμος ερχεται ιδου λεγω υμιν επαρατε τους οφθαλμους υμων και θεασασθε τας χωρας οτι λευκαι εισιν προς θερισμον ηδη
36 Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
36 και ο θεριζων μισθον λαμβανει και συναγει καρπον εις ζωην αιωνιον ινα και ο σπειρων ομου χαιρη και ο θεριζων
37 En effet, en cela cette parole est vraie: ‘L'un sème et l'autre moissonne.'
37 εν γαρ τουτω ο λογος εστιν ο αληθινος οτι αλλος εστιν ο σπειρων και αλλος ο θεριζων
38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a pas demandé de travail; d'autres ont travaillé et vous êtes entrés dans leur travail.»
38 εγω απεστειλα υμας θεριζειν ο ουχ υμεις κεκοπιακατε αλλοι κεκοπιακασιν και υμεις εις τον κοπον αυτων εισεληλυθατε
39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause des paroles de la femme qui rendait ce témoignage: «Il m'a dit tout ce que j'ai fait.»
39 εκ δε της πολεως εκεινης πολλοι επιστευσαν εις αυτον των σαμαρειτων δια τον λογον της γυναικος μαρτυρουσης οτι ειπεν μοι παντα οσα εποιησα
40 Ainsi donc, quand ils vinrent le trouver, les Samaritains le prièrent de rester avec eux. Il resta là deux jours.
40 ως ουν ηλθον προς αυτον οι σαμαρειται ηρωτων αυτον μειναι παρ αυτοις και εμεινεν εκει δυο ημερας
41 Un bien plus grand nombre crurent à cause des paroles de Jésus,
41 και πολλω πλειους επιστευσαν δια τον λογον αυτου
42 et ils disaient à la femme: «Ce n'est plus seulement à cause de ce que tu as dit que nous croyons, car nous l'avons entendu nous-mêmes et nous savons qu'il est vraiment [le Messie,] le Sauveur du monde.»
42 τη τε γυναικι ελεγον οτι ουκετι δια την σην λαλιαν πιστευομεν αυτοι γαρ ακηκοαμεν και οιδαμεν οτι ουτος εστιν αληθως ο σωτηρ του κοσμου ο χριστος
43 Après ces deux jours, Jésus partit de là pour se rendre en Galilée,
43 μετα δε τας δυο ημερας εξηλθεν εκειθεν και απηλθεν εις την γαλιλαιαν
44 car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
44 αυτος γαρ ο ιησους εμαρτυρησεν οτι προφητης εν τη ιδια πατριδι τιμην ουκ εχει
45 Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien accueilli par les Galiléens qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête. En effet, eux aussi étaient allés à la fête.
45 οτε ουν ηλθεν εις την γαλιλαιαν εδεξαντο αυτον οι γαλιλαιοι παντα εωρακοτες α εποιησεν εν ιεροσολυμοις εν τη εορτη και αυτοι γαρ ηλθον εις την εορτην
46 Jésus retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi dont le fils était malade.
46 ηλθεν ουν ο ιησους παλιν εις την κανα της γαλιλαιας οπου εποιησεν το υδωρ οινον και ην τις βασιλικος ου ο υιος ησθενει εν καπερναουμ
47 Quand il apprit que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir.
47 ουτος ακουσας οτι ιησους ηκει εκ της ιουδαιας εις την γαλιλαιαν απηλθεν προς αυτον και ηρωτα αυτον ινα καταβη και ιασηται αυτου τον υιον ημελλεν γαρ αποθνησκειν
48 Jésus lui dit: «Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas?»
48 ειπεν ουν ο ιησους προς αυτον εαν μη σημεια και τερατα ιδητε ου μη πιστευσητε
49 L'officier du roi lui dit: «Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure!»
49 λεγει προς αυτον ο βασιλικος κυριε καταβηθι πριν αποθανειν το παιδιον μου
50 «Vas-y, lui dit Jésus, ton fils vit.»Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla.
50 λεγει αυτω ο ιησους πορευου ο υιος σου ζη και επιστευσεν ο ανθρωπος τω λογω ω ειπεν αυτω ιησους και επορευετο
51 Il était déjà en train de redescendre lorsque ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent: «Ton enfant vit.»
51 ηδη δε αυτου καταβαινοντος οι δουλοι αυτου απηντησαν αυτω και απηγγειλαν λεγοντες οτι ο παις σου ζη
52 Il leur demanda à quelle heure il était allé mieux et ils lui dirent: «C'est hier, à une heure de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté.»
52 επυθετο ουν παρ αυτων την ωραν εν η κομψοτερον εσχεν και ειπον αυτω οτι χθες ωραν εβδομην αφηκεν αυτον ο πυρετος
53 Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: «Ton fils vit.» Alors il crut, lui et toute sa famille.
53 εγνω ουν ο πατηρ οτι εν εκεινη τη ωρα εν η ειπεν αυτω ο ιησους οτι ο υιος σου ζη και επιστευσεν αυτος και η οικια αυτου ολη
54 Jésus fit ce deuxième signe miraculeux après être revenu de Judée en Galilée.
54 τουτο παλιν δευτερον σημειον εποιησεν ο ιησους ελθων εκ της ιουδαιας εις την γαλιλαιαν
S21 Texte de la Bible Version Segond 21
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Bible Stephanus 1550 Ce texte appelé Textus Receptus est dans le domaine public.
- Quand le Seigneur connut que les Pharisiens avaient appris que Jésus faisait plus de disciples et en baptisait plus que Jean,
- — toutefois ce n’était pas Jésus lui-même qui baptisait, mais ses disciples, —
- il quitta la Judée, et s’en alla de nouveau en Galilée.
- Or, il lui fallait passer par la Samarie.
- Il vint donc en une ville de Samarie, nommée Sichar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.
- Or, là était le puits de Jacob. Jésus fatigué de la route, s’assit tout simplement au bord du puits : il était environ la sixième heure.
- Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donnez-moi à boire. »
- Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
- La femme samaritaine lui dit : « Comment vous, qui êtes Juif, me demandez-vous à boire, à moi qui suis Samaritaine ? » (les Juifs, en effet, n’ont pas de commerce avec les Samaritains).
- Jésus lui répondit : " Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit : Donnez-moi à boire, vous même lui en auriez fait la demande, et il vous aurait donné de l’eau vive. —
- Seigneur, lui dit la femme, vous n’avez rien pour puiser, et le puits est profond : d’où auriez-vous donc cette eau vive ?
- Etes-vous plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? "
- Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif ;
- au contraire l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant jusqu’à la vie éternelle. "
- La femme lui dit : " Seigneur, donnez-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. —
- Allez, lui dit Jésus, appelez votre mari, et venez ici. »
- La femme répondit : « Je n’ai point de mari. » Jésus lui dit : « Vous avez raison de dire : Je n’ai point de mari ;
- car vous avez eu cinq maris, et celui que vous avez maintenant n’est pas à vous ; en cela, vous avez dit vrai. "
- La femme dit : " Seigneur, je vois que vous êtes un prophète.
- Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que c’est à Jérusalem qu’est le lieu où il faut adorer. »
- Jésus dit : « Femme, croyez-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni dans Jérusalem, que vous adorerez le Père.
- Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
- Mais l’heure approche, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; ce sont de tels adorateurs que le Père demande.
- Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, doivent l’adorer en esprit et en vérité. »
- La femme lui répondit : « Je sais que le Messie (celui qu’on appelle Christ) va venir ; lorsqu’il sera venu, il nous instruira de toutes choses. »
- Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui vous parle. »
- Et à ce moment arrivèrent ses disciples, et ils s’étonnèrent de ce qu’il parlait avec une femme ; néanmoins, aucun ne dit : « Que demandez-vous ? » ou : « Pourquoi parlez-vous avec elle ? »
- La femme, alors, laissant là sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux habitants :
- « Venez voir un homme qui m’a dit ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? »
- Ils sortirent de la ville, et vinrent à lui.
- Pendant l’intervalle, ses disciples le pressaient, en disant : « Maître, mangez. »
- Mais il leur dit : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. »
- Et les disciples se disaient les uns aux autres : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
- Jésus leur dit : " Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.
- Ne dites-vous pas vous-mêmes : Encore quatre mois, et ce sera la moisson ? Moi, je vous dis : Levez les yeux, et voyez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
- Le moissonneur reçoit son salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble.
- Car ici s’applique l’adage : Autre est le semeur et autre le moissonneur.
- Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé et vous, vous êtes entrés dans leur travail. "
- Or, beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus sur la parole de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
- Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de rester chez eux, et il y demeura deux jours.
- Et un plus grand nombre crurent en lui pour l’avoir entendu lui-même.
- Et ils disaient à la femme : « Maintenant ce n’est plus à cause de ce que vous avez dit que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde. »
Guérison du fils d’un officier
- Après ces deux jours, Jésus partit de là pour se rendre en Galilée.
- Car Jésus avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est point honoré dans sa patrie.
- Lorsqu’il fut arrivé en Galilée, les Galiléens l’accueillirent, ayant vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête.
- Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un officier du roi dont le fils était malade à Capharnaüm.
- Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre, pour guérir son fils qui était à la mort.
- Jésus lui dit : « Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croyez point. »
- L’officier du roi lui dit : " Seigneur, venez avant que mon enfant meure. —
- Va, lui répondit Jésus, ton enfant est plein de vie. " Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et partit.
- Comme il s’en retournait, ses serviteurs vinrent à sa rencontre, et lui apprirent que son enfant vivait.
- Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux, et ils lui dirent : « Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. »
- Le père reconnut que c’était l’heure à laquelle Jésus lui avait dit : « Ton fils est plein de vie », et il crut, lui et toute sa maison.
- Ce fut le second miracle que fit Jésus en revenant de Judée en Galilée.
Jésus et la femme samaritaine
Cette Bible est dans le domaine public.
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